Est-ce qu’il vous arrive de remettre au lendemain ce que vous pourriez faire le jour même ? Si oui, voici un moyen pratique de vous débarrasser de cette mauvaise habitude :

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Laissez-moi vous raconter une histoire vraie, celle de mon ami Christian, il vous la raconte :

C’est l’histoire de mon grand-père Alexandre, qui remettait à plus tard ce qui l’embêtait.

Un jour, il s’est séparé de son associé et ce dernier l’a menacé d’un procès. Mon grand-père s’est dit qu’il allait
s’occuper de cela plus tard.

Un jour, le papier bleu du tribunal est arrivé. Procès. Mon grand-père s’est dit qu’il devait trouver un avocat. Mais comme il n’aimait pas penser à tout cela, il a remis à plus tard.

S’il avait su la tragédie qui l’attendait…

Au dernier moment il a pris un avocat que lui a conseillé une amie. L’avocat était brillant, sympathique, il l’a rassuré… il allait gagner son procès à coup sûr!

Ce que ne lui avait PAS dit l’avocat, c’est que sa spécialité était le divorce. Or le procès était sur un brevet déposé par mon grand-père dont son associé disait qu’il lui appartenait.

Et l’avocat ne connaissait RIEN aux brevets.

Le procès fut perdu. Les indemnités pouvaient ruiner totalement mon grand-père.

Cette pensée le terrassa. Il s’efforça de ne pas y penser pour ne pas déprimer complètement.

Un jour, cependant, il reçut des papiers légaux et se renseigna auprès d’un autre avocat. Un avocat d’affaire
cette fois-ci.

Ce dernier lui dit qu’il n’aurait jamais dû perdre son procès. Qu’il était facile de le gagner. Mais il lui annonça aussi la plus terrible des nouvelles.

Il avait laissé passer le délai pour faire appel !!!

A force de remettre au lendemain, il n’avait plus aucun recours.

Pour éviter qu’une chose de ce genre vous arrive un jour :

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Cela mis des années, mais mon grand-père fut acculé à la faillite.

Il perdit TOUT : l’appartement dans lequel vivait mon père, la maison de campagne, l’usine, le bateau, les voitures…

Un jour, en allant à la banque il apprit que son compte était bloqué par la banque de France.

Il n’avait plus un centime sur lui. Mon père était avec lui. Il l’a vu passer de banques en banques, avec le
fol espoir de trouver un petit solde sur un de ses comptes, qui ne soit pas bloqué.

Rien. Il n’avait plus rien. Mon père me raconta qu’il avait vu son visage se décomposer complètement.
Ses yeux brillaient de larmes refoulées.

Le couple de mes grand-parents n’y a pas résisté. Mon père a ainsi connu les huissiers, la vente aux
enchères de sa chambre d’enfant, la séparation, les humiliations, la honte.

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Mais le pire, vous n’allez pas en croire vos oreilles, c’est que mon père, toute son enfance, toute son
adolescence et une partie de sa vie d’adulte…

… A SANS CESSE REMIS AU LENDEMAIN
Les choses importantes !!!

Dès son plus jeune âge, il ne faisait pas ses devoirs de vacances, n’apprenait ses leçons que juste avant de rentrer en classe et ne rédigeait ses rédactions que quelques minutes avant de partir au lycée.

Plus tard, lorsqu’il voyait une jolie fille, il hésitait à lui adresser la parole et remettait à un  » plus tard… » qui n’arrivait jamais.

Devenu responsable commercial, il hésitait à téléphoner à ses clients, en se  donnant de bonnes raisons pour aller les voir plus tard, il n’osait même pas sortir son bon de commande et conclure la vente à temps.

Je ne vous parle pas de tout ce qu’il voulait faire, comme sa gymnastique matinale, souvent restée à l’état de projet, de ses ambitions de peintre, de son désir d’apprendre le golf, de savoir piloter un avion, de collectionner les histoires drôles, d’apprendre le portugais, de suivre un régime amaigrissant…